(1999-2000 / 2002-2003)
pour une danseuse, 14 musiciens mis en espace et dispositif électroacoustique
Version 1: Instrumentale, danse et sons fixés
(environ 28mn)
Commande de l'Etat pour l'Ensemble 2E2M – Edition : C.R.E.A. diffusion
La partie électroacoustique a été réalisée dans le studio du compositeur.
Distribution de la création :
Ensemble 2 E2M – direction : Pierre Roullier
Yumi Fujitan i, danse – collaboration artistique à la mise en scène : Midô Ômura
Coproduction Ensemble 2 E2M et La MUSE EN CIRCUIT
Laurent Sellier , diffusion électroacoustique
Avec le soutien du CND et de NAXOS BOBINEVeuillez patientez durant le chargement.
groupe 1: Flûte (+fl piccolo, alto et basse) - hautbois (+cor anglais) - clarinette (+Cl Basse)
Groupe 2: Trompette – cor – trombone - tuba
Groupe 3: Vibraphone (4 octaves) - Accordéon
Groupe 4: 2 violons – alto – violoncelle - contrebasse
Location conducteur, matériel et bande : C.R.E.A. édition
C.R.E.A._association (Création, Recherche, Expérimentation Artistiques)
16, Passage de la Main d'Or – 75011 Paris
crea-association@wanadoo.fr - www.crea-association.org
NOMENCLATURE :
14 musiciens :
groupe 1:
Flûte (+fl piccolo, alto et basse)
hautbois (+cor anglais)
clarinette (+Cl Basse)
Groupe 2:
trompette
cor
trombone
tuba
Groupe 3:
Vibraphone (4 octaves)
Accordéon
Groupe 4:
2 violons
alto
violoncelle
contrebasse
Direction une danseuse
pour une danseuse, 14 musiciens mis en espace et dispositif électroacoustique
Version 1: Instrumentale, danse et sons fixés (environ 25mn)
Commande de l'Etat pour l'Ensemble 2E2M – Edition : C.R.E.A. diffusion
La partie électroacoustique a été réalisée dans le studio du compositeur.
Yumi Fujitani, danse – Ensemble 2 E2M – direction : Pierre Roullier
Faire sortir la clarté de l'obscurité, c'est comme mettre au monde un enfant qui passe de l'obscurité du sein maternel à la clarté du jour.
Geneviève Calame - Griaule à propos des conteurs Africains Littérature Africaine (Histoire et grands thèmes) éd. Hatier
L"Aurore aux doigts de rose", guide éclatant des libéralités, est apparue; toujours jeune, sans vieillir, sans mourir, elle marche selon son destin et voit se succéder les générations. Rig-Véda I, 113; in VEDU: "Le Veda" - Jean Varenne, Paris 1967
Il est des jours où l'amour se tait
pour écouter faire regarder voir
la matière
prendre corps et forme en esprit de Lumière
Pures eaux de Jasmin
Enveloppez votre nénuphar de tous vos soins
Abritez-le de la tempète extérieure
de sa pirouette
Ombre du future, Sujet à devenir, Croissance régulière
Le poids ne fait rien aux idées
A. Serre-Milan
NOTE D'INTENTION :
« L'Aurore » fait partie de l'opéra multimédia « Crépuscule – l'Aurore d'un temps » débuté en 1994, construit tableau par tableau. Le propos de cet opéra est le suivant : à la fois une réflexion sur les cycles de la vie, les rapprochements entre formes d'expression, et l'intégration des nouvelles technologies dans le spectacle vivant.
Chaque tableau de « Crépuscule – l'Aurore d'un temps » est autonome et peut être joué indépendamment. Les tableaux sont au nombre de cinq, dont voici la chronologie dans l'histoire :
I Terra Incognita (1996-2002) - II Mémoire d'Anges (1994) – III L'Aurore (1999-2003) - IV Lignes de vie(s) (2002-2004) – V Zapping life (2004-… en cours de production)
« L'Aurore » est une vision poétique de la croissance d'un fœtus sur neuf mois, et se situe dans l'opéra comme la transition entre le monde de la mort, du rêve, de l'inconscient, et celui de la vie.
La danseuse focalise l'énergie environnante des musiciens et de la partie électroacoustique, dans une construction perpétuelle de son propre corps et de sa conscience.
Cette croissance inéluctable, énergie donnée par l'accumulation de cellules pourrait dévoiler un chaos, mais c'est le contraire qui se produit, à travers un itinéraire clairement défini, qui laisse pourtant une large place à la découverte par son « interprétation » de la croissance qui dévoilera les caractéristiques de visage, mains … obtenus.
Tout se construit dans la durée, un corps écartelé aux quatre coins de l'espace de représentation : cellules se répondant d'une extrême à son opposé, pour ne former qu'un seul corps résonnant vibrant à la même fréquence. Clarté du geste de l'instant, entité, miroitement dans sa démultiplication, révèle l'organisation du chaos.
Une couleur, un son, irise l'ensemble. Jusqu'à la construction de formes, membres et organes autonomes mis en regard. Un contrepoint d'échelles de perception perçus dans un mouvement continu, de la cellule à l'organe, au fœtus, du fœtus au corps « extérieur », celui de la mère, qui nous conduit vers « l'extérieur ».
La partie électroacoustique utilise exclusivement des enregistrements d'échographies à six et huit mois de grossesse. La seule exception réside dans les accords vocaux introduisant et concluant l'Aurore , issus de l'extrême fin de Mémoire d'Anges , le tableau précédant auquel L'Aurore s'enchaîne.
Ces prises de sons échographiques ont été analysées puis resynthétisées, filtrées, transposées, étirées, contractées, remodelées par synthèse granulaire, et enfin remontées et mixées.
Cette partie « inouïe » crée pourtant un lien avec le concret du propos : une construction vivante et organique, car elle traduit un monde environnant, médium entre l'image de la danse et les instruments. Ce monde, à la fois lien et indépendant, évolue de concert avec l'écriture instrumentale, et donne la présence d'une autre échelle de perception temporelle et spatiale.
Le parti pris de son écriture recherche une évolution parallèle de matériaux, gestuelles et espaces, et non un synchronisme de l'instant.
Je suis heureux de retrouver Yumi Fujitani sur cette production, danseuse et chorégraphe avec laquelle je collabore depuis « Terra Incognita », et remercie Midô Ômura de sa précieuse expérience.
« L'Aurore » est dédié à ma fille Inori
André Serre-Milan, 2007
Note sur la partie électroacoustique :
Elle utilise exclusivement des enregistrements d'une échographie à six mois de grossesse. L'exception réside dans le timbre d'accords vocaux introduisant et concluant l'Aurore , issu d'un accord situé à l'extrème fin de la coda de Mémoire d'Anges , œuvre antérieure faisant partie du même cycle. Ces matériaux sont resynthétisés, filtrés, transposés, étirés, contractés, remodelés par synthèse granulaire, puis remontés et mixés.
La partie électroacoustique traduit un monde environnant, médium entre l'image de la danse et les instruments. Ce monde, à la fois lien et indépendant, évolue de concert avec l'écriture instrumentale, donne la présence d'une autre échelle de perception temporelle et spatiale. Le parti pris de son écriture recherche une évolution parallèle de matériaux, gestuelles et espaces, et non un synchronisme de l'instant.
ENSEMBLE 2E2M – CNR DE PARIS
NB le shéma et la disposition des musiciens reste à affiner
en fonction du plan de la salle qui sera fourni
DEROULEMENT TEMPOREL :
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 1 = 1'28
|
|
CTPT démarrent en même temps que les instruments |
Départ à 45” à |
ESPACE A
|
CTPT ELECTRO 1 = 2'35 |
ELECTRO 2 = 1'30
|
|
|
Départ 37” à ( 53” avant fin Electro 2) |
ESPACE B
|
CTPT ELECTRO 2 = 3'14 |
ELECTRO 3 = 1'14
|
|
|
à la fin de Electro 3 à |
ESPACE C
|
CTPT ELECTRO 3 = 2'58 |
ELECTRO 4 = 1'09
|
|
|
à la fin de Electro4 à |
ESPACE D
|
CTPT ELECTRO 4 = 3'55 |
ELECTRO 5 = 1'00
|
|
|
à la fin de Electro 5 à |
ESPACE E
|
CTPT ELECTRO 5 = 2'28 |
ELECTRO 6 = 1'12 |
ESPACE F
F1/2 : départ à 8” de ELECTRO 6 |
CTPT ELECTRO 6 = 7'03 contrepoint servant de transitions entre les sections de F (laisser défiler la bande jusqu'à la fin et mixer en direct)
|
ELECTRO 7 = 59”
|
F3 /4 : départ avant ELECTRO 7 |
CTPT ELECTRO 6 |
ELECTRO 8 = 1'34
|
F5/6 : départ synchrone avec ELECTRO 8 |
CTPT ELECTRO 6 |
ELECTRO 9 = 1'10
|
F7/8 : départ à 8” de ELECTRO 9 |
CTPT ELECTRO 6 |
ELECTRO 10 = 1'50
|
F9/10 : départ synchrone avec ELECTRO 10 |
CTPT ELECTRO 6 |
Espaces instrumentaux :
Espace de danse :
(R 5 6 7 8)
(S 1 2 3 4)
NOTE D'INTENTION :
Tout se construit dans la durée, un corps écartelé aux quatre coins de l'espace de représentation : cellules se répondant d'une extrême à son opposé, pour ne former qu'un seul corps résonnant, unité vibrant à la même fréquence, pulsation.
Clarté du geste de l'instant, entité, miroitement dans sa démultiplication, révèle l'organisation du chaos.
Une couleur, un son, au service de l'ensemble : pas de soubresaut qui n'irise avec plus ou moins de rémanence, jusqu'à la construction de formes autonomes mises en regard, superpositions d'échelles de perception : le mouvement continu, de la cellule à l'organe, au fœtus, du fœtus au corps “ extérieur ”, la mère.
DEROULEMENT DE LA CHOREGRAPHIE (proposition), ESPACE DE DANSE :
ELECTRO 1 : danseuse repliée sur elle-même en position fœtale
ELECTRO 2 : mouvements d'un corps soudé, global, un tronc dont les mains, pieds et tête se détachent peu à peu
ELECTRO 3 : positions retournées sur soi sans prendre l'espace : en apesanteur
ELECTRO 4 : debout-couché-accroupie-tour sur soi et première spirale (tempo marche-arrêt)
ELECTRO 5 : seconde spirale avec l'acquis chorégraphique des autres sections (tempo trot-marche)
ELECTRO 6 : troisième spirale avec acquis (tempo galop-trot-marche-arrêt)
ELECTRO 7/8/9/10 : récapitulatif rapide des éléments rencontrés, quatriéme spirale et disparition dans le noir, hors espace de danse.
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1 électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2 électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 1 = 1'28 |
|
CTPT démarrent en même temps que les instruments |
Départ à 45” à |
ESPACE A |
CTPT ELECTRO 1 = 2'35 |
ESPACE DANSE
LUMIERES
ESPACE DANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
Fade in sur 45 " : TC 1 2 3 du noir total vers Dark blue 905 (cf. GamColor) |
Fade in de 20 à 45 " d'ELECTRO1 : pupitres lumineux et douche direction |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 2 = 1'30 |
|
|
Départ 37” à ( 53” avant fin Electro2) |
ESPACE B
|
CTPT ELECTRO 2 = 3'14 |
ESPACE DANSE
LUMIERES
ESPACE DANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
TC 1 2 3 transition sur 10 " de Dark blue 905 à RED ORANGE 270 (cf. GamColor) |
Pas de changement |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 3 = 1'14 à |
Démarre à la mesure 29 de la section B |
|
à la fin de Electro3 à |
ESPACE C |
CTPT ELECTRO 3 = 2'58 |
ESPACE DANSE
LUMIERES
ESPACE DANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
TC 1 2 3 mouvements constants en accélération de très lents à rapides sur ELECTRO3 (1'14 environ) intégrant les passages aux couleurs suivantes : DARK BLUE 905 |
Pas de changement |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique |
ELECTRO 4 = 1'09 à |
Démarre à la mesure 17 de la section C |
|
à la fin de Electro4 à |
ESPACE D |
CTPT ELECTRO 4 = 3'55 |
ESPACE DANSE
LUMIERES
ESPACE DANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
TC 1 2 3 mouvements constants très rapides et réguliers sur ELECTRO4 (1'09 environ) intégrant les passages aux couleurs suivantes : DARK BLUE 905 + fade in R1 (transparent Gam Fusion 10-10) dessinant très clairement une ligne au sol et R7 (lumière noire très concentrée sur un point central de la scène) |
Pas de changement |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique |
ELECTRO 5 = 1'00 |
|
|
à la fin de Electro5 à |
ESPACE E |
CTPT ELECTRO 5 = 2'28 |
ESPACE DANSE
LUMIERES
D ANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
TC 1 2 3 mouvements constants plus lents mais toujours réguliers sur ELECTRO5 (1'00 environ) intégrant les passages aux couleurs suivantes : DARK BLUE 905 + fade in R2 (transparent Gam Fusion 10-10) dessinant très clairement une ligne au sol et R8 (lumière noire très concentrée sur un point central de la scène) |
Pas de changement |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 6 = 1'12 |
ESPACE F
F1 : départ à 8” de ELECTRO 6 |
CTPT ELECTRO 6 = 7'03 contrepoint servant de transitions entre les sections de F (laisser défiler la bande jusqu'à la fin et mixer en direct) |
ESPACE DANSE
LUMIERES
ESPACE DANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
TC 1 2 3 mouvements constants lents et réguliers sur ELECTRO6 (1'12 environ) en évitant les passages aux couleurs suivantes : DARK BLUE 905 + fade in R3 (transparent Gam Fusion 10-10) dessinant très clairement une ligne au sol et R5 (lumière noire très concentrée sur un point central de la scène) |
Pas de changement |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 7 = 59” Départ mesure 4 |
F3 : départ avant ELECTRO 7 |
CTPT ELECTRO 6 |
ESPACE DANSE
LUMIERES
ESPACE DANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
TC 1 2 3 mouvements accidentés irréguliers avec des pauses sur ELECTRO7 (1'09 environ) en évitant les passages aux couleurs : DARK BLUE 905 + fade in R4 (transparent Gam Fusion 10-10) dessinant très clairement une ligne au sol et R6 (lumière noire très concentrée sur un point central de la scène) |
Pas de changement |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 8 = 1'34 |
F5 : départ synchrone avec ELECTRO 8 |
CTPT ELECTRO 6 |
ESPACE DANSE
LUMIERES
ESPACE DANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
TC 1 2 3 suivent les mouvements de la danseuse en reprenant tout ses gestes accidentés, irréguliers, avec des pauses sur ELECTRO8 (1'34 environ) en évitant les passages aux couleurs : DARK BLUE 905 + R1 à 8 stables |
Pas de changement |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 9 = 1'10 |
F7 : départ à 8” de ELECTRO 9 |
CTPT ELECTRO 6 |
ESPACE DANSE
ELECTRO 9/10 : en continuité avec ELECTRO 8
LUMIERES
ESPACE DANSE |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
TC 1 2 3 suivent les mouvements de la danseuse en reprenant tout ses gestes accidentés, irréguliers, avec des pauses sur ELECTRO9 (1'10 environ) en évitant les passages aux couleurs : DARK BLUE 905 + R1 à 8 stables |
Pas de changement |
DEROULEMENT TEMPOREL
CD 1: électroacoustique espaces dansés |
ESPACES INSTRUMENTAUX |
CD2: électroacoustique Contrepoint des sections instrumentales |
ELECTRO 10 = 1'50 |
F9 : départ synchrone avec ELECTRO 10 |
CTPT ELECTRO 6 |
ESPACE DANSE
ELECTRO 10 : en continuité avec ELECTRO 9, fin de la quatrième spirale et disparition dans le noir, hors espace de danse.
LUMIERES
ESPACE DANSE
|
ESPACES INSTRUMENTAUX
|
TC 1 2 3 suivent toujours les mouvements de la danseuse en reprenant tout ses gestes accidentés, irréguliers, avec des pauses, en intégrant un FADE OUT aboutissant au noir à 1'05 sur ELECTRO10 (1'50 environ) Et les relever violemment à la fin de la musique, à la frontière du silence obtenu |
FADE OUT VERS NOIR TOTALSur 30 secondes, De 1'05 à 1'35 environ |
Yumi Fujitani, chorégraphe et danseuse .
Le Butô naît dans les années 1960, comme une réaction à une société japonaise en crise d'identité, notamment après Hiroshima et Nagasaki. Tatsumi Hijikata, Kazuo O no et Tomiko Takai en furent les premiers danseurs.
Yumi Fujitani fait partie de la troisième génération de danseurs Butô.
Elle est tout d'abord première danseuse de 1985 à 1995 dans la Compagnie ARIADONE , dirigée par Carlotta Ikeda.
En 1996 elle s'installe à Paris, et présente avec des comédiens « Cinq Nô Modernes » de Mishima Yukio au festival d'Avignon. Puis elle travaille régulièrement avec la metteur en scène Urszula Mikos (co-directrice du Théâtre le Proscenium – Paris 11ème), pour les créations de « Terra Incognita » du compositeur André Serre-Milan en 2002, « Uberyou » en 2003 et « Hérodiade » en 2007.
Rencontre avec le compositeur Jacques Rebotier et la comédienne Dominique Raymond dans le spectacle intitulé «L'éloge de l'ombre» de Tanizaki Junichiro à la Maison de la Poésie – Paris.
Depuis 2001, elle a créé plusieurs chorégraphies en solo : « Frontières » en 2001, « Vertige de mémoire » en 2002, « Téfu-Téfu » et « Fujin-Raîjin » avec le graphiste japonais Tatsuya Oka en 2003.
C'est également en 2003 que Yumi Fujitani crée sa propre compagnie, la Compagnie "Trois Garances ", et monte le spectacle « Kao-Chaos » pour trois comédiennes, le vidéaste Wilfried Wendling et le compositeur André Serre-Milan.
En 2004, elle présente une version solo de sa création « Kao-Chaos », et en Janvier 2006 une libre interprétation du « Journal d'Adam, Journal d'Eve » de Mark Twain, avec deux comédiens.
Depuis 2006, elle travaille avec le metteur en scène Midô Omura. Yumi Fujitani présentera du 3 au 26 Avril 2007 trois de ses spectacles au Théâtre Le Proscenium – Paris.
Midô Ômura , metteur en scène et acteur
Midô Ômura est né au Japon en 1961.
A partir de l'age de 20 ans, il étudie durant cinq ans la 'method acting' du New York Actor's Studio auprès de Zen Hirano (membre du « New York Actor's Studio ») .
A 26 ans il intègre l'école de Yoko Narahashi, spécialisé dans le casting de comédiens d'origine asiatique (notamment pour des films de Spielberg) et y reste cinq ans en tant qu'enseignant.
Il participe a une performance "THE WINDS OF GOD" aux Etats Unis, performance qui recevra une critique élogieuse dans le « Los Angeles Times ».
Il devient par la suite comédien indépendant, et continue à jouer dans sa propre compagnie – « Engisha » - avec laquelle il met en scène une vingtaine de pièces. Il est l'auteur de nombre d'entre elles.
A l'age de quarante ans, il rencontre la danse butô de Kazuo Ohno, et sa vie est bouleversée. Il devient l'élève de Yoshito Ohno, avec qui il travaille depuis cinq ans.
En 2006, il décide de venir à Paris, où il fait la rencontre de Yumi Fujitani. Ils décident de travailler ensemble.